L’année sabbatique est toujours bien appréciée par les étudiants qui ont besoin de faire le point ou encore d’enrichir leur formation en vivant des expériences riches en enseignement qui peuvent même être consignées dans un cv. Avec le développement des services et les ressources de plus en plus nombreuses qui rendent l’accès aux autres pays de plus en plus aisé, il vaut la peine de vivre cette année sabbatique à l’étranger. Il existe beaucoup de bonnes raisons de prendre une année sabbatique à l’étranger et de plus en plus de moyens sont mis à la disposition des étudiants.

Se donner du temps pour soi

Pris dans le tourbillon des études combinées à un travail à temps partiel, les étudiants manquent souvent de temps pour eux. Or, les études et cette période de la vie représentent un moment clé pour se définir et établir ses priorités, que ce soit sur le plan professionnel ou affectif. C’est aussi une bonne occasion de découvrir quelles sont ses aptitudes et de choisir son programme d’études.

Choisir le bon moment

C’est lorsque l’on est jeune que le moment est le meilleur pour partir en année sabbatique à l’étranger. Vous n’avez pas encore fondé une famille et les obligations sont généralement moindres. Il y a donc moins de dispositions à prendre et la planification n’a pas à être si rigide. Plusieurs étudiants décident de partir en voyage à la fin du lycée. Ils auront accumulé des petits contrats qui leur auront permis de disposer des moyens de voyager. Il est parfois plus facile de prendre une année sabbatique à l’étranger à la fin de ses études. C’est en effet le moment idéal : avant de vous lancer sur le marché de l’emploi et de vous lier à un organisme ou à une entreprise, vous êtes encore libre comme l’air et capable de découvrir le monde en prenant tout votre temps. Lorsque l’on devient salarié, il est toujours possible de demander une année sabbatique à sa direction, mais rien n’assure que la conjoncture le permettra. De nombreuses ressources existent pour vous aider à partir à l’étranger sans avoir besoin de ressources financières énormes. Que l’on parle d’Erasmus, de SVE, de service civique ou de wwoofing dans les autres pays, il y a toujours moyen de s’accommoder. Dans ce dernier cas, il s’agit donc de travailler à l’étranger au lieu de travailler d’abord dans sa communauté pour financer son voyage par la suite.

Une année de césure reconnue

Il est maintenant possible de commencer ses études supérieures par une « année de césure», titre officiel de l’année sabbatique dans les institutions universitaires. Il s’agit en effet de s’inscrire tout en prévenant son université de son départ pour un an. Parcoursup, la plateforme d’admission post-bac, prévoit maintenant un espace pour ce type de demande. Ce type de demande est cependant prévu pour l’étudiant dont l’orientation est établie. Le projet de séjour à l’étranger doit favoriser l’acquisition d’une expérience qui enrichira la formation qu’il a choisie. Pour cette année de césure, vous êtes considéré comme étudiant et avez donc droit aux avantages relatifs au transport, à la restauration et à l’accès aux activités culturelles.