Un étudiant doit penser à étoffer son CV avec de l’expérience professionnelle, en parallèle avec ses études. Or la recherche d’un stage est un vrai parcours de combattant. Stress, déception et anxiété accompagnent souvent une telle quête. Pour ceux qui arrivent à en décrocher, on leur demande d’habitude de signer une convention de stage, mais de quoi s’agit-il ?

Un document juridique à lire attentivement

Un étudiant est souvent trop heureux de décrocher un stage, qu’il ne pense pas à lire la convention de stage. Un document juridique qui mérite pourtant d’y accorder beaucoup d’attention et bien assimiler ses différentes clauses. Il donne accès à des droit, mais implique aussi des responsabilités et des devoirs. Il définit la relation entre l’entreprise et le stagiaire et détaille les conditions d’une potentielle rupture.

Il faut comprendre que la convention de stage n’est pas un contrat de travail, mais elle définit le statut du stagiaire au sein de la structure, qui dès la signature devient un membre des effectifs de l’entreprise. Un tel document permet de détailler avec précision les règles du stage ainsi que les devoirs et les responsabilités des différentes parties soit le stagiaire, l’école ou l’université et la structure. La convention permet au stagiaire de bénéficier de la couverture sociale, ainsi qu’une assurance pour risque d’accident de travail.  Elle doit être dûment signée par les trois parties su-mentionnées.

Les clauses obligatoires de la convention

En cas de problème ou de contentieux, la convention devient la référence pour trancher. Elle doit inclure les clauses suivantes :

-les tâches et les objectifs attendus du stagiaire ;

-la durée du stage en précisant les dates de début et de la fin ;

-le nombre d’heure de présence hebdomadaire dans l’entreprise ;

-la rétribution à verser au stagiaire et le mode de paiement ;

-les avantages accordés au stagiaire pendant le stage comme les frais de transport et les tickets de restaurant ;

-la couverture sociale dont profite le stagiaire ;

-la détermination des responsables du stage à l’entreprise et à l’établissement académique ;

-la mention de l’octroi d’une attestation de stage par la structure ;

-les conditions de résiliation du stage ou sa suspension et la démarche à suivre ;

-les conditions de l’autorisation d’absence du stagiaire ;

-le règlement intérieur de l’entreprise.

Avant la signature de la convention de stage

Pour commencer, il faut bien lire la convention de stage avant de la signer. En cas de doute sur les termes légaux ou l’incompréhension d’une clause, il ne faut pas hésiter à se renseigner auprès du maître de stage ou son établissement académique. En effet la lecture et la compréhension du contenu de la convention permet d’éviter des déconvenues, de bien assimiler les tâches et les missions à la charge du stagiaire, ainsi que les différentes conditions pour le bon déroulement du stage. Il important que les missions confiées au stagiaire soient en adéquation avec son cursus et les termes de validation de son diplôme, ainsi que les attentes personnelles et professionnelles du stagiaire.

Il faut garder à l’esprit que la convention est un document listant les droits et les devoirs des différentes parties. Il les protège contre les abus et permets de garantir l’échange des bons procédés. La structure profite de la force de travail du stagiaire pendant un laps de temps, et à petit prix. Et de son côté le stagiaire acquiert du savoir et de l’expérience, tout en bénéficiant d’un petit salaire pour services rendus.